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Comment observer les oiseaux pélagiques ?

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L’observation des oiseaux pélagiques

De nos jours, un nombre croissant de personnes s’adonnent à l’observation des oiseaux. L’ornithologie amateur présente l’avantage d’être relativement accessible, des oiseaux sauvages pouvant être vus à toute heure du jour, que l’on habite en ville ou à la campagne. De nombreuses espèces nécessitent des déplacements particuliers pour avoir la chance de les observer. Les espèces pélagiques, qui peuplent la pleine mer, sont les plus exigeantes de ce côté-là. Elles ne sont que très rarement vues dans les terres, généralement sur des plans d’eau après une forte tempête. Pour avoir de bonnes chances d’observer des oiseaux pélagiques, il est nécessaire de se rendre sur le littoral, sur un point dominant, en quelques sites favorables aux passages des migrateurs, sur des avancées telles qu’une presqu’île ou  un cap. La direction et la force des vents revêtent une grande importance. Il est préférable que ceux-ci soufflent de la mer vers la terre, les oiseaux pélagiques s’observant alors plus facilement depuis la côte. Une autre solution, qui ouvre de plus grandes perspectives encore, consiste à partir à leur rencontre sur un bateau, en pleine mer. Certaines lignes régulières, de ferry par exemple, traversent des zones favorables aux cétacés et aux oiseaux marins, et permettent des observations très intéressantes.

L’attrait que représentent les oiseaux de mer tient à plusieurs choses. Tout d’abord, les espèces observées sont très différentes de celles que l’on peut voir toute l’année autour de son domicile. Et pour la plupart des ornithologues amateurs, les occasions de les rencontrer sont rares. Autre intérêt, les surprises sont régulières. La répartition des oiseaux de mer est moins bien connue que celle des oiseaux terrestres, et beaucoup de choses restent à découvrir, même en Europe. L’observateur ne sait jamais ce qui sera au menu du jour ! Enfin, certaines espèces pélagiques sont très spectaculaires, et leur observation constitue toujours un moment fort. Le passage des puffins lors d’un coup de vent, les oiseaux rasant à vive allure la surface de l’océan déchaîné, disparaissant derrière les vagues géantes pour ressortir subitement, déchirant parfois la surface de l’eau avec la pointe de l’aile, comme par jeu, le tout sans paraître fournir le moindre effort, voilà un spectacle que l’on n’oublie pas ! Et que dire des plongeons vertigineux d’une bande de Fous de Bassan en pêche, de la folle poursuite du Labbe parasite après de malheureuses sternes, ou encore de l’apparition d’un groupe de Mouettes de Sabine, aux superbes plumages nuptiaux, au-dessus d’une bande de dauphins en pêche…

L’observation des oiseaux de mer demande néanmoins quelques précautions d’usage. En pleine mer ou sur la côte, le temps est changeant, et le vent peut se lever rapidement. Il convient de prévoir des vêtements chauds et imperméables, même en plein été. De même, il est préférable de choisir un endroit abrité du vent, que l’on soit sur la côte ou sur le pont d’un navire. Ensuite, il faut savoir que beaucoup d’oiseaux sont observés de loin, et sont de fait difficiles à identifier. Cela peut être très frustrant pour l’observateur débutant. En pleine mer, en raison de la répartition hétérogène des espèces, il est tout-à-fait possible de naviguer trois heures durant sans observer le moindre oiseau. Il faut donc aussi beaucoup de patience. Tout cela explique que certaines personnes délaissent l’observation des oiseaux pélagiques. La mer apparait généralement comme une surface immense et mouvante. Pour trouver les oiseaux, il faut rechercher les mouvements au-dessus de l’eau, les points qui se déplacent. Cela requiert de l’attention, mais mieux vaut ne pas être trop crispé, trop concentré sur la mer, sous peine de se fatiguer rapidement. Quand un oiseau apparait, il faut le signaler tout de suite aux autres observateurs, en donnant les indications les plus précises possible. La direction est évidemment une donnée fondamentale. Il faut utiliser tous les repères possibles : une bouée, un bateau, un phare... A défaut, il est possible d’utiliser le cadran d’horloge imaginaire, l’avant correspondant à 12h et l’arrière à 6h. La distance doit également être indiquée. Faute de pouvoir l’estimer correctement, l’observateur peut situer l’oiseau par rapport à la ligne d’horizon (en dessous, au dessus), et même se servir du champ de vision de ses jumelles. Par exemple, un goéland qui passe « deux champs de jumelles au-dessus de la ligne d’horizon » sera donc relativement haut dans le ciel. Enfin, dernier point à retenir, les ressources alimentaires qui attirent les oiseaux sont souvent les mêmes que celles qui attirent les cétacés. La présence d’un nombre important d’oiseaux indique parfois la présence de prédateurs plus gros sous la surface…

Anthony Virondeau


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