Menu principal
L'info des cétacés
Actualités
Classification
Les Oiseaux Pélagiques
Galeries Photos
Galerie vidéos de baleines et dauphins
Baleine
Forum
Cadeaux
Annuaire de sites
Glossaire
Guide du Whale Watching
Devenez Observateurs des Pertuis
Stages découverte des baleines 2010
Galeries photos Baleines insolites
Actualités Ushuaïa Nature
Nous contacter
Nos Partenaires

Ushuaia

 

 

 


LPO Aquitaine

Publicité Google
Zone membre





Mot de passe oublié ?
Pas encore de compte ? Enregistrez-vous
L'info des cétacés arrow Actualités arrow Une baleine dans la Tamise (Londres) arrow Les Actualités arrow Article 
 



Recherche par tag : Les Actualités, Une baleine franche de plus de 130 ans, voies navigables, baleines, CBI, Commission Baleinière Internationale, petits rorquals, baleines franches, baleines à bosses, Vidéos d'Orque, Epaulard, Baleine tueuse, Orcinus orca, Baleine, Rorqual de minke, petit rorqual, globicéphale, échouage, baleine franche, Echouage


Une baleine dans la Tamise (Londres)

Suggérer par mail
Écrit par Helene PELTIER   
19-01-2006

Note 2.4/5 (41 votes)

hyperoodon tamise
Personne n’a pu rater l’événement. Télévisions, radio, journaux, tout le monde a été ému du triste sort de « Wilma », la baleine de la Tamise (je n’invente rien !).

RETOUR SUR LES FAITS
Jeudi 19 janvier 2006, un cétacé non identifié est observé dans la Tamise, en plein cœur de Londres. Dans l’absolu, le phénomène n’est pas exceptionnel, puisqu’on recense environs 300 cas de mammifères marins perdus dans la Tamise chaque année. L’étonnement provient du fait que ce cétacé est considérablement plus gros que les marsouins régulièrement observés.
Les premiers rapports font référence à un globicéphale noir. L’espèce est présente en Manche et en mer du Nord. L’identification est presque plausible.
Le 20 janvier, la BDMLR (British Divers Marine Life Rescue Office) est contactée pour secourir le « globicéphale ». Une experte de la Marine Connection trouve le cétacé et l’identifie comme un hyperoodon arctique (Hyperoodon ampullatus, ou baleine à bec commune). Cette espèce n’a bien sûr rien à faire dans la Tamise, puisque c’est un animal qui plonge à de très grandes profondeurs pour se nourrir de céphalopodes (calmars…), un peu comme les cachalots. Les hyperoodons se trouvent dans les eaux atlantiques froides à tempérées (des Açores au Svalbard), mais jamais dans des eaux peu profondes, comme la Manche. La baleine s’échoue à plusieurs reprises, mais retourne chaque fois à l’eau d’elle-même. La presse est alertée, et la foule se rassemble sur les bords de la Tamise.
La BDMLR s’interroge sur la meilleure technique à adopter. Effectivement, tout doit être parfaitement en place avant de débuter la manœuvre…
Quand la décision est prise, la nuit est tombée. Il faudra donc attendre le lendemain.
C’est dans la journée du 21 janvier que l’hyperoodon est placé dans deux grandes bouées gonflables (apparemment, non sans mal !). Il va ensuite être placé sur une barge pour être transporté hors de l’estuaire de la Tamise.
Les vétérinaires de la Zoological Society’s of London accompagnent l’animal et effectuent les premiers soins. En fin d’après-midi, la situation se détériore puisque le rythme respiratoire de l’animal descend à 8 respirations par minute. Les inspirations semblent difficiles. Au moment où les vétérinaires prennent la décision de l’euthanasie, l’hyperoodon décède.

CONCLUSIONS POST-MORTEM
L’animal était bien un hyperoodon de 5.85 mètres et de quelques tonnes. C’était une femelle juvénile de moins de 11 ans, et n’ayant pas atteint sa maturité sexuelle.
L’autopsie révéla que la mort était due à la combinaison de trois facteurs : déshydratation, insuffisance rénale et graves dommages musculaires, l’un ayant probablement entraîné les deux autres. En effet, rappelons que les mammifères marins n’ont que leurs proies comme sources d’eau douce, eau issue du métabolisme des graisses. Dans des eaux peu profondes, l’animal n’a pas du trouver de nourriture. On ne sait pas depuis combien de temps la baleine errait dans la Manche, mais quelques jours sans se nourrir peuvent suffire à la déshydratation…triste ironie pour des animaux vivants dans l’eau ! De plus, les reins jouent un rôle capital chez les mammifères marins, puisqu’ils contribuent très largement à l’excrétion de l’excédent de sel que ces animaux absorbent.
On comprend mieux, après coup, pourquoi l’hyperoodon n’a pas pu survivre à son séjour en eau douce.
Reste la question du pourquoi de la chose… que faisait un animal adepte des grands fonds dans l’estuaire de la Tamise ?
On trouve à ce sujet les hypothèses les plus variées. Voici celle qui a été émise par le vétérinaire qui a réalisé l’autopsie : le Dr Paul Jepson. L’animal est entré par erreur dans la mer du nord. Son instinct, l’incitant à retrouver les grands fonds atlantiques, l’aurait poussé à continuer sa route vers l’ouest, et le fit entrer dans la Tamise.
Articles associés

 
< Précédent   Suivant >
 
 
Publicité
Derniers articles
Articles les plus lus
Quelques sites à voir
Traffic Manager
Atypic presse
Vetement de mer
 
 
© 2024 L'info des cétacés
Joomla! est un logiciel libre distribué sous licence GNU/GPL.