2 septembre, à Créances, dans la Manche : Un jeune grand dauphin Tursiops truncatus, a été retrouvé échoué par le GECC. L’animal était très amaigri, et mesurait 1.42m. L’état de putréfaction n’a pas permis d’autopsie.

5 septembre à Saint-Vaast la Hougue, dans la Manche : un marsouin commun Phocoena phocoena, lui aussi assez maigre, a été retrouvé échoué par le GECC. L’autopsie a révélé que l’estomac de l’animal était pratiquement vide.

12 octobre sur l’île de Groix : les restes d’un rorqual de 17 m ont été retrouvés très putréfiés sur la plage de la Baie des Curés.

Je tenais à revenir sur les échouages importants observés en ce début d’année 2006. Les échouages de mammifères marins ne sont pas rares, puisqu’ils peuvent varier de 200 à près de 1000 selon les années. La saison hivernale est la plus importante en terme d’échouages, pour plusieurs raisons :

-  la mortalité en mer (captures accidentelles, mortalité naturelle, épidémies….)
- les conditions climatiques : les vents hivernaux sont dominés par le secteur ouest, qui va avoir tendance à ramener les cadavres à la côte
-  les conditions courantologiques : les grandes marées vont avoir tendance à ramener les cadavres à la côte.

Le début d’année 2006 à été marqué par une combinaison de ces trois facteurs, et a ainsi entraîné ce que l’on appelle un pic d’échouages (près de 200 individus en 2 semaines). Cet événement n’est pas habituel, mais ne doit pas être considéré comme particulièrement alarmant pour la conservation des espèces du Golfe de Gascogne.