Labbe a longue queue Stercorarius longicaudus
Écrit par Eric GARLETTI   
04-07-2010

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Labbe à longue queue – Stercorarius longicaudus

Famille : Stercorariidés
Nom vernaculaire : Labbe à longue queue
Nom scientifique : Stercorarius longicaudus
SPAIN : Pagalo Rabero – GB : Long-tailed Skua
Longueur : 35 – 41 cm (+ 12 à 24 cm pour le prolongement caudal des adultes)
Envergure : 88 – 105 cm
Poids : 250 – 450 g
Nourriture : poissons, crustacés et mollusques volés aux autres oiseaux marins ou pêchés.
Habitat : Pélagique, fréquente la haute mer hors de la saison de reproduction, et niche dans la toundra de la côte aux montagnes.

Labbe à longue queue Stercorarius longicaudatus, toudra de la péninsule du Varanger, Norvège, juin 2008.

 

Le Labbe à longue queue se distingue des autres labbes par sa petite taille et sa silhouette fine et élégante, son vol rappelant une sterne. Les adultes sont tous clairs dessous et gris dessus, et possèdent un très long prolongement caudal, composé de deux plumes allongées et pointues, qui a valu son nom à l’espèce. Les jeunes sont souvent assez sombres, et sont également difficiles à distinguer des autres labbes, en particulier du Labbe parasite au même âge. Cette espèce pirate elle-aussi les autres oiseaux de mer, leur dérobant poissons et autres petits animaux marins à la suite d’une course poursuite effrénée. Néanmoins, le Labbe à longue queue utilise moins fréquemment cette technique que les autres labbes, et pêche également ses propres proies.
 En Europe, il niche en Scandinavie et en Russie, parfois loin de la mer. Il se nourrit alors essentiellement de rongeurs, mais aussi d’oiseaux. Grand migrateur, il traverse les océans vers le sud après la saison de reproduction, pour gagner les eaux subantarctiques où il passe l’hiver. Son existence est alors entièrement pélagique.

Observation dans le golfe de Gascogne :
Le Labbe à longue queue est le plus rare des labbes dans le golfe de Gascogne. Il migre généralement loin des côtes, en pleine mer. Quelques individus sont observés au printemps, de fin avril à début mai. La plupart des observations a lieu d’août à octobre, lors de la migration postnuptiale. Cela reste un oiseau très rare, et les jeunes sont vraiment difficiles à identifier.